jeudi 10 décembre 2015
Zapatista Esperanza 07
c'est en debut d'été 2007 que l'idée de la naissance du groupe
commencait a voir le jour , avec des membres fondateurs dont la plupart étaient
du quartier de ben arous , le premier bachage du groupe (et donc la date
officiel de la creation du groupe) fut le 23 juin 2007 a l'occasion du match de
la ligue des champions face a l'asec abidjan , le temps avança alors tandis que
le groupe n'arretait pas de grandir coté membre qui étaient presque tous des
ancien viragistes connuent pour leur "grinta" dans les tribunes et
leurs attachement sans limite a leur club et ayant de differantes experiences
dans le passé avec de differants groupes (SS04 , B&G , ULE ...)
Supras Sud 04
C'est en 2004 que le groupe des supporters de l'Espérance Sportive de Tunis nommé Supras Sud (SUPporters UltRAS Du Virage SUD) a eu naissance. Ce groupe de supporters est composé de 30 membres qui aiment l'Espérance sportive de Tunis à la vie à la mort. Il a été créé le 16 Avril 2004 par une bande de jeunes provenant de différents quartiers de Tunis "Ben Arous,La Marsa,Mourouj...". Ils se sont regroupés pour la 1ère fois lors du match contre le Stade Tunisien où ils ont fait des Etandars où on y trouve leur célèbre cigle de Poignet.
Leaders Clubistes
Un Leader est un clubiste engagé,Un ULTRA,Un Leader
s’identifie à ses couleurs, encourage en permanence son équipe à domicile ou en
déplacement...
Brigade Rouge 01
L'année 2001 ne peut pas passer inaperçue au stade
olympique de Sousse !! Le virage nordique du stade que les supporters appellent
pelouse a été désigné sous le nom de « PELOUSE ULTRAS ». En effet, il s'agit du
premier nom de notre virage. C'est la racine d'une éminente légende qui
suivra...
L'aventure était l'œuvre de deux quartiers de Sousse. D'une part, la corniche représentée par le café du Parc des princes, et d'une autre part le Gabadji (haut) représenté par le café des vétérans. D'ailleurs, les garçons initiateurs de notre groupe sont connus et issus de plusieurs quartiers Soussiens dont Turki, Alag, la ville arabe et autres endroits de la perla...Ils étaient fasciné par l'ambiance des supporters européens qu'ils voyaient dans les matches internationaux et se sont fixer un objectif : un COP de supporters étoilés, purement Sahélien, qui fera vibrer les coins de « l'oulampie », comme dans le vélodrome.
L'aventure était l'œuvre de deux quartiers de Sousse. D'une part, la corniche représentée par le café du Parc des princes, et d'une autre part le Gabadji (haut) représenté par le café des vétérans. D'ailleurs, les garçons initiateurs de notre groupe sont connus et issus de plusieurs quartiers Soussiens dont Turki, Alag, la ville arabe et autres endroits de la perla...Ils étaient fasciné par l'ambiance des supporters européens qu'ils voyaient dans les matches internationaux et se sont fixer un objectif : un COP de supporters étoilés, purement Sahélien, qui fera vibrer les coins de « l'oulampie », comme dans le vélodrome.
Black & White FIGHTERS
Black & White FIGHTERS est le premier groupe Ultras de Sfax.
Créé depuis le 11 septembre 2003, il a su imposer un nouvel esprit parmi les groupes de supporteurs sfaxiens. L’idée a vu le jour grâce à des jeunes qui n’ont qu’un seul objectif : être de cœur et d’âme avec leur club : le CSS. Malgré les obstacles qu’ils ont rencontrés, les difficultés qu’ils ont connues, ils sont arrivés à augmenter le nombre d’adhérents pour que ce groupe soit maintenant l’un des plus connus en Tunisie et en Afrique .
Créé depuis le 11 septembre 2003, il a su imposer un nouvel esprit parmi les groupes de supporteurs sfaxiens. L’idée a vu le jour grâce à des jeunes qui n’ont qu’un seul objectif : être de cœur et d’âme avec leur club : le CSS. Malgré les obstacles qu’ils ont rencontrés, les difficultés qu’ils ont connues, ils sont arrivés à augmenter le nombre d’adhérents pour que ce groupe soit maintenant l’un des plus connus en Tunisie et en Afrique .
vendredi 13 novembre 2015
Bardo Boys 2002 est le deuxiéme groupe Ultras en Tunisie
Au ST, le phénomène
ultra n’est pas en reste. Il a été créé en 2002,
sous l’appellation
«Bardo Boys». Cheminement d’un groupe… pas comme les autres.
C’est à l’occasion de
la Coupe arabe disputée en Arabie Saoudite en 2002 que cette genèse s’est
cristallisée. Deux des pionniers de ce mouvemenbt, M.D. et S.B., reviennent sur
cet acte de naissance: «A vrai dire, le groupe existait bien avant cette date,
mais il était dénué d’encadrement. Nous nous sommes inspirés des Ultras
italiens, avec un credo majeur, à savoir supporter inconditionnellement et
contre vents et marées notre club. C’était et c’est encore et toujours notre
seul aiguillon. Et petit à petit, le groupe s’est élargi et à partir de son
fief, le Bardo, il a connu des ramifications sous forme de cellules et autres
sous-cellules implantées un peu partout, notamment dans le Grand-Tunis, à Den
Den, Manouba, Ariana, Ennasr, la Marsa…».
Comme pour chaque
groupe, l’appellation est loin d’être gratuite. Nos invités éclairent notre
lanterne à ce propos: «En effet, rien n’est à mettre sur le compte du hasard.
Concernant le premier mot, «Bardo», l’interprétation coule de source, allusion
au fief de notre club, à ses racines, à son histoire. Le second boys, en
anglais, comme c’est le cas pour les autres groupes, renvoie aux enfants du ST,
à la dimension filiale, au cordon ombilical qui se cimente chaque jour
davantage».
Totale reconsidération
de l’apport du public
Sur un autre plan, tout
un chacun sait que la mission d’un groupe dépasse le fait de supporter son
club. En quoi consiste-t-elle chez les boys du Bardo ? M.D. et S.B. précisent à
l’unisson :»Ce à quoi nous nous attelons en premier lieu, c’est d’accroître au
maximum, le nombre de supporters par le truchement d’un travail de
sensibilisation à partir de la base. Par ailleurs, «Bardo Boys» constitue une
vraie famille. Nous sommes, en effet, toujours ensemble, la main dans la main.
D’ailleurs, chaque membre est détenteur d’une carte où il y a l’inscription
«membre della famiglia». Par ailleurs, et vu qu’il revient à notre groupe
d’organiser les «dakhlas» (spectacle suspendu depuis quelque temps), d’acquérir
les drapeaux… il nous incombe d’amasser de l’argent. Celui-ci
provient de la contribution des membres et sympartthisants, de la vente
d’articles divers, des cartes de membre…»
Venons-en maintenant à
la philosophie sous-jacente à ce véritable mouvement. Pour le large public
sportif, le mot «Ultra» ne peut avoir qu’une seule acception, celle qui renvoie
à l’extrémisme, au chauvinisme, au radicalisme, au hooliganisme pour ainsi
dire. Cette forme de jusqu’au-boutisme dévastateur générateur de funestes
incidents, à l’instar de ceux du Heysel… Une vision des choses que les représentants de Bardo
Boys réfutent en bloc.
Explication: «Il
s’agit, en effet, d’une approche tout à fait erronée. C’est qu’il n’y a pas
plus nobles et plus pacifiques que les Ultras. Leur présence au stade n’a
qu’une seule finalité, à savoir être derrière leur club. Ils sont là pour
soutenir leurs favoris s’époumoner et s’égosiller du début jusqu’à la fin d’un
match, le tout dans les règles de l’art. A cette fin, ils organisent tout un
spectacle, haut en couleurs. Et les exemples dans nos stades foisonnent pour
prouver que ce spectacle s’élève au niveau d’un art, un art multimensionnel au
vu de la diversité d’ingrédients qui en font partie. D’ailleurs, il y a des
gens qui se sont épris des groupes, parfois même plus que de leurs couleurs
préférées, allant au stade rien que pour admirer la féerie et la majesté du
spectacle qui s’offre à leurs yeux ébahis et émerveillés. C’est sous cet angle
uniquement qu’il faut appréhender le mot «ultra». Tous les dépassements, tous
ces actes de vandalisme n’ont rien à voir avec les Ultras et la noblesse, la
magnanimité de la philosophie qui préside à leur mission.
Tous les écarts de
conduite constatés dernièrement dans nos stades sont l’œuvre d’un groupuscule
d’irresponsables dont les actes n’engagent que leurs personnes».
Autant alors certifier
qu’une totale reconsidération de l’apport du public, toutes tendances
confondues, ce dernier étant, en dernier ressort, indissociable, est à prôner
urgemment. Les deux porte-paroles de Bardo Boys se veulent, à ce propos rassembleurs:
«Nous estimons que l’approche collégiale est à privilégier. En effet, le BD, le
comité des supporters et le groupe en question, Bardo Boys et aussi le deuxième
groupe du ST, Kaotic Group en l’occurrence, doivent unir leurs efforts, se
concerter pour agir en parfaite symbiose le jour du match. D’ailleurs, nous
avons proposé aux dirigeants stadistes de déléguer un membre de Bardo Boys pour
nous représenter lors des réunions officielles aussi bien du BD à préciser une
chose, c’est que tenons à notre totale autonomie, au niveau de nos idées, de
notre philosophie et de notre action. Nous sommes pour l’organisation commune,
la complémentarité, mais au plan des convictions, nous nous posons en
porte-à-faux à toute immixtion, à toute forme d’endoctrinement, attendu que
nous nous réclamons d’un total pacifisme. Tout un chacun n’a qu’à se remettre à
notre slogan «honneur et fidélité». L’honneur, eu égard au profond sentiment de
fierté qui nous anime vis-à-vis du passé glorieux et et mythique de notre club.
Et même si notre présent n’est pas aussi reluisant, notre amour envers le ST
grandit chaque jour encore plus («piu perdiamo, piu tiamo»). La fidélité, comme
en témoigne notre présence constante et assidue partout où se produisent nos
couleurs bénies et chéries».
Cela dit, la tentation
de revenir au phénomène des flammes est irrésistible. L’occasion idoine d’en
savoir plus, vu qu’il est étroitement lié à cette fameuse philosophie des
Ultras. Ce à quoi rétorquent nos interlocuteurs: «C’est, en effet, une vérité
irrécusable. Un Ultra sans flamme est pour ainsi dire, comme dénué de son
identité. Mais sachez qu’à l’origine, l’Ultra tient une flamme à la main
jusqu’à l’éteindre sur place. Cela fait partie du spectacle et n’a aucune
incidence préjudiciable. Toutefois, ce recours a été subitement interdit par la
loi, ce qui a été ressenti comme une grande frustration. Ce n’est que
subséquemment à cette déplorable mesure que le phénomène du jet de fumigènes,
celui de la flamme-parachute, est apparu, une sorte de riposte et de vengeance
que nous condamnons. A Bardo Boys, cette «mode» ne nous concerne pas et nous
n’y avons pas recours. Cela dit, l’image de l’Ultra doit être clarifiée et
surtout réhabilitée. Dans cette optique, les représentants des divers groupes
en Tunisie se concertent depuis un certain temps. C’est que nous constituons,
groupes de tous bords, EST, CA, ESS, CSS, ST…, une famille élargie. C’est que
nous défendons une même cause. Pour preuve, la charte de l’Ultra que nous avons
élaborée dans une totale symbiose. Nous aspirons à nous asseoir autour d’une
même table avec toutes les parties prenantes du sport en Tunisie, le ministère
de l’Intérieur, le ministère de la Jeunesse, du Sport et de l’Education
physique, le BF, les médias… Il y a des barrières à abattre, des préjugés à
éliminer et une image constructive à réhabiliter. Le tout converge vers une
seule finalité, l’intérêt du foot, et par extension du sport dans nos contrées.
La Tunisie sportive le vaut bien».
Aux acteurs de la vie
sportive d’en prendre acte, dans l’optique d’une action commune salutaire.
Le Premier Groupe Ultras en Tunisie
Ultras
L’Emkachkhines – Premier groupe de supporters en Tunisie : La constitution du
groupe remonte à l’année 2002, et plus précisément au mois de Juillet de cette
année.
Quatre
internautes étaient à l’origine de cette idée. Ces derniers, face au constat
que le virage sud n’était pas à l’image du club, sentaient qu’il y avait un
gros potentiel déjà existant depuis les années 90 et une réelle volonté de la
part des viragistes mais que ça manquait d’organisation, ces internautes
habitués du virage espérantiste étaient bien motivés par l'idée de monter un
groupe. Après des échanges d’idées sur des forums espérantiste, ils s’étaient
donnés rendez-vous pour la première réunion du groupe au café l’Opéra à la cité
Ennasr. Dès la première réunion, ils ont décidé de faire la première apparition
lors du match Espérance – Ezzamalek à El Menzah en Août 2002, les premiers
drapeaux géants étaient confectionnés à l’occasion de ce match et la première
apparition du groupe fût sous le nom de « Ultras Giallorosso », l’appellation
de l’Emkachkhines est venue par la suite afin de donner au groupe un attribut
local et plus précisément espérantiste. D’autres membres sont venus rejoindre
le groupe après ce match, le groupe comptait à cette époque une dizaine de
membres.
La
première vraie « dakhla » (tifo) a été organisée lors du match contre le Stade
Tunisien, match aller du championnat de la saison 2002-2003. Les lieux des
réunions à cette époque étaient le café « El Amal », au café Menzah 8, et au
café à l’avenue Khierreddine Bacha au mois de Ramadan de cette année, ce qui a
permis à plusieurs espérantistes d’adhérer à ce groupe et d’apporter le plus
escompté, on comptait déjà à cette période plus d’une trentaine de membres
actifs.
Le
groupe a pris une autre dimension durant l’été 2003, avec la commercialisation
des premiers produits dérivés des ULE02 (t-shirt et casquette), qui ont apporté
une certaine autonomie financière, ce qui a permis de voir les projets à la
hausse, et notamment des chorégraphies à la hauteur de l’Espérance.
Depuis
et jusqu’au jour d’aujourd’hui, le groupe ne cesse de travailler et de
progresser avec autant de passion pour nous chères couleurs, qu’au premier jour.
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